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Affichage des articles du novembre, 2011

Web-to-print : l'enjeu, c'est la marque

La grande majorité des imprimeurs qui se lancent dans l'aventure du web-to-print ou du e-printing raisonnent avant tout en termes d'investissement. Quel équipement ? Quelle technologie ? Quels budgets ? Cette approche est logique, car ils ont une fibre industrielle. Toutefois, ce ne sont là que des enjeux secondaires à mon avis. Comme je l'expliquais dans un précédent post, les questions d'organisation sont cruciales pour éviter tout "choc thermique" entre métiers de l'imprimerie et du web. Mais il est un enjeu encore plus stratégique : celui de la marque. En effet, très peu d'imprimeries traditionnelles ont bâti une stratégie de marque ; là encore, la raison tient essentiellement au positionnement de fabricant, souvent occulté par des intermédiaires plus communicants (agences...). En allant sur le web, les imprimeurs doivent créer une marque, et savoir la faire vivre. Positionnement, branding, animation,... autant de nouveaux concepts qu'il

Little Printer : un nouvel exemple de mobile-to-print

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Grâce à Mamzelle Print, j'ai découvert un projet fort surprenant :: Little Printer, de BergCloud. Pour vous expliquer, il s'agit d'une imprimante type "terminal carte bleue" qui va imprimer sur des tous petits tickets les informations essentielles que vous souhaitez emporter avec vous, et pour lesquelles vous n'avez pas (ou ne pouvez pas) dégainer le smartphone... Par exemple, un rappel des anniversaires que vous allez accrocher au frigo, la liste des courses exportée depuis Remember the milk ou Google ToDo... C'est vrai que l'on n'a pas toujours envie de sortir l'iPhone dans les rayons du supermarché... Plus surprenant encore, le site met en avant la capacité d'éditer un mini-journal avec les gros titres de votre quotidien préféré... Là pour le coup, je ne suis pas sûr que ça soit très pratique ;-) Il ne s'agit encore que d'un projet, la release étant prévue en 2012. Mais cela prouve que l'association mobile et print

WEDIA réalise une acquisition stratégique en Suède

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Communiqué de presse - WEDIA , leader dans le domaine du Marketing Asset Management, vient de conclure l'acquisition de la société suédoise BRAND PROJECT . Conforme à la stratégie de développement poursuivie par le Groupe, cette opération permettra à WEDIA de se positionner en Suède avec un portefeuille de clients prestigieux et des revenus logiciels récurrents.   BRAND PROJECT est un acteur majeur en Suède dans le domaine du Brand Asset Management (gestion de contenus dédiée à la marque et à la communication) et équipe des clients de renom : Volvo, Tetrapack, Molnlycke Health Care, Stena Metall, mais aussi Taylor Made, Adidas en Angleterre et Logitech aux Etats Unis. Le chiffre d'affaires attendu en année pleine est de 600 k€ pour un effectif de 7 collaborateurs basés à Göteborg.  La base de clients équipés par BRAND PROJECT représente un potentiel de ventes important pour la solution WEDIA, cette acquisition s'inscrit donc parfaitement dans l'ambition de WED

Imprimeurs : séparez votre structure web-to-print du reste de vos activités

Beaucoup d'imprimeurs sont tentés par l'aventure du web-to-print, pour élargir leur domaine d'activité et leur zone de chalandise en proposant des produits à personnaliser en ligne, ou du e-printing. Mais attention, il ne suffit pas de "coller" un graphiste sur un service de web-to-print pour que ça marche. C'est même le meilleur moyen pour se "planter". Pourquoi ? Je vois 2 raisons à cela : l'ADN : ouvrir une vitrine sur le web pour votre imprimerie revient à devoir intégrer un nouveau savoir-faire, une nouvelle culture, bref, un nouvel ADN dans une entreprise qui était vouée jusque-là à la production industrielle de supports papier. On frôle la révolution culturelle, et les points de friction seront plus que nombreux... la concurrence interne : que vous le vouliez ou non, votre initiative web-to-print sera mal perçue par vos salariés, car ils y verront à la fois une remise en cause de leur métier historique, et une concurrence potentiell

DO : Salesforce invente la gestion de projet "pour les nuls"

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Comme disait Omar Sharif, "la gestion de projet, c'est ma grande passion" . J'avoue témoigner un intérêt coupable pour tout ce qui facilite de près ou de loin l'avancée d'un projet et le travail collaboratif, de la simple todo list aux outils agiles. SalesForce a annoncé il y a quelques temps qu'elle travaillait sur un outil de gestion de projet grand public, fruit du rachat de Manymoon . Le bébé s'appelle DO, et fort logiquement, je me suis inscrit sur la liste des candidats au beta test. J'ai reçu aujourd'hui mon code d'accès, et j'ai joué avec la bête. C'est tellement simple que c'en est presque décevant. Presque... Le principe réside sur : je crée des projets au sein de ces projets, je crée des tâches et des notes j'assigne ces tâches à des collaborateurs,  Effectivement, ça paraît simplissime. Mais finalement, c'est tout ce dont on a besoin. L'interface est minimaliste, clairement orien

Adobe face à la grogne de ses utilisateurs

Il y a des périodes comme ça, où quand ça veut pas... ça veut pas. Adobe vient d'annoncer un plan de restructuration majeur, avec une refocalisation sur ses métiers historiques, et une valorisation de ses logiciels destinés aux arts graphiques et à la publication, Creative Suite en tête. Cette mise en avant passant notamment par une offre SaaS via le Creative Cloud. Mais on dirait qu'Adobe, en voulant bien faire, ait commis une erreur majeure. En témoigne cette fronde de la National Association of Photoshop Professionals qui s'insurge contre la politique de mise à jour qu'Adobe envisage pour la CS 6. En résumé, si j'ai bien tout compris, soit vous disposez d'une version CS5 ou 5.5, auquel cas vous avez accès à un tarif de mise à jour vers la CS6... soit vous devez racheter une licence complète (si je dis des bêtises, n'hésitez pas à me le faire savoir). C'est du jamais-vu... Il s'agit d'une rupture complète avec des usages très anciens, qui

Le web-to-print a besoin d'une API d'impression universelle pour exprimer tout son potentiel

Le web-to-print, qu'est-ce que c'est aujourd'hui ? D'un côté, des éditeurs de webapps clés en main, généralement issus du web et qui s'arrêtent à la production d'un PDF plus ou moins normé et, parfois, d'un bon de commande. De l'autre, des imprimeurs qui montrent de l'intérêt pour le procédé tout en étant encore trop souvent entravés dans des infrastructures informatiques lourdes, et généralement propriétaires. Sans oublier, des clients, annonceurs, réseaux de franchisés, chaînes de magasin, collectivités, qui aimeraient bien se procurer ce type de technologie, mais tout en gardant la possibilité d'imprimer où bon leur semble. Bref, prise individuellement, chaque brique qui compose le web-to-print fonctionne parfaitement. C'est aux coutures que ça coince : comment exploiter les données générées par une webapp de web-to-print dans mon système de production d'imprimerie, en évitant la moindre resaisie et en garantissant une remontée effic

Web-to-print : Scene 7 survivra-t'il à la nouvelle stratégie d'Adobe

Adobe a annoncé récemment un changement majeur dans sa stratégie : parmi beaucoup d'annonces, l'arrêt du Flash pour mobiles, l'offre de Flex à la fondation Apache et enfin, l'arrêt d'un grand nombre d'offres "entreprises", l'éditeur voulant se recentrer sur ses fondamentaux (logiciels pour arts graphiques et publication) et sur les secteurs à forte croissance, applications mobiles en tête. Du coup, on peut légitimement s'interroger sur l'avenir de Scene 7 dans le wdeb-to-print, pour deux raisons majeures : Scene 7 est basée sur une interface en Flex Scene 7 vise une clientèle "premium", entreprises de l'imprimerie et de l'édition ; typiquement le secteur qu'Adobe souhaite abandonner, pour privilégier les logiciels de mise en page. Nous verrons ce que les prochains mois nous réservent.

Web-to-print : Pageflex et Silicon Publishing sortent les crocs

Le secteur du web-to-print se structure et s'industrialise. Ces derniers mois nous ont montré à quel point les acteurs majeurs de l'imprimerie et du web avaient pris conscience de l'importance de ce procédé pour les années à venir et des enjeux qu'il représente. Du coup, les grands noms de la fabrication de presse d'imprimerie ou de l'édition de logiciels se lancent dans l'aventure, en proposant à leur clientèle des solutions de plus en plus packagées. Les "petits" éditeurs sont du coup extrêmement menacés, confrontés sur le terrain et sur le web à des solutions siglées par des marques à la renommée internationale. Les éditeurs de taille intermédiaires, coincés entre les myriades de tous-petits et les poids lourds, ont l'air de vouloir réagir. En témoignent les 2 exemples récents en provenance des USA que nous offrent Pageflex et Silicon Publishing. Pageflex est sorti du giron de Bitstream pour voler de ses propres ailes, et exister sous l

Réincarner sa marque sur les réseaux

Les entreprises délaissent trop les réseaux sociaux, qu'elles ignorent encore pas dédain ou ignorance. Pourtant, c'est là que ça se passe. Pas que TOUT se passe, mais enfin, le principal. Et le plus dynamique. C'est là que se joue l'image d'une marque. Et si une entreprise délaisse ce terrain, elle laisse le champ libre à d'autres, clients, concurrents ou influenceurs qui se l'approprieront. Comme un captaine abandonnerait son galion aux pirates. Donc, en résumé : n'ayez pas peur des réseaux sociaux. Ne craignez pas le ridicule. Investissez-vous, surveillez tout ce qui se dit. Et occupez le terrain : soyez proactifs, et réactifs. Dès qu'une critique fuse, dès qu'un post ou un tweet vous concerne, répondez façon ping-pong. Avec tout pouvoir sur les autres services pour traiter un problème, un incident ou une réclamation. Car le web, et plus particulièrement les réseaux sociaux, sont pour votre marque un véritable livre d'or. Ou de plomb.

Gcatalyst : automatisez vos catalogues Indesign en bidirectionnel avec Google Spreadsheet

Quand je vous dis que les Google Apps représentent une opportunité pour le web-to-print. Les italiens de weappon nous en offrent une nouvelle démonstration, nommée GCatalyst . Ils ont en effet réussi à utiliser Google Spreadsheet (le tableur de Google) pour piloter la mise en page automatisée de catalogues sous Indesign. Le principe reprend ce que l'on connaissait déjà notamment sous Quark Xpress : vous créez une base produit (descriptif, prix...) dans votre tableur, en l'occurence Google Spreadsheet, les données de ce tableur se synchronisent automatiquement avec votre mise en page Indesign, et en mode bidirectionnel, vous générez un PDF haute ou basse déf. pour l'impression.   Un exemple de catalogue réalisé avec Gcatalyst La force de cette solution réside dans les fonctionnalités de travail collaboratif intégrées à Google Spreadsheet, et sa gratuité. Ainsi, à peu de frais, vous disposez d'une solution de révision en ligne et collaborative de vos conten

Les clients Orange peuvent désormais commander leurs imprimés sur Wedia Expresso

Au mois de juin dernier, je vous parlais du partenariat noué entre Orange et Wedia Expresso, afin d'intégrer un volet "web-to-print" au  Cloud Pro , son bouquet d'applications SaaS destinées aux PME. Depuis cette date, nous avons beaucoup travaillé pour améliorer le service et optimiser l'intégration entre les différentes plateformes. Durant une première phase, il n'était en effet possible que de télécharger gratuitement une version PDF basse définition d'un document créé sur notre service. Depuis aujourd'hui, tous les clients Orange peuvent acheter en ligne le tirage papier des documents qu'ils ont créé sur Wedia Expresso, le montant de leur commande sera reporté sur leur facture ADSL ! Idem pour le PDF haute définition... Et bien sûr, le PDF basse déf. reste gratuit. Une belle réussite dont je suis particulièrement fier, et qui je l'espère, va convertir nombre de PME aux joies de l'automarketing ! Toutes les informations sont disp

Les digital native privilégient encore le papier pour... lire, tout simplement

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Voici une étude fort intéressante, et qui semble rappeler quelques évidences. TwoSides et IPSOS ont interrogés 4500 européens sur leurs habitudes de lecture et de consommation de l'information. Il en ressort, tenez-vous bien, que : 83% des 18-24 trouvent plus confortable de lire sur papier que sur un écran, 78% de cette même classe d'âge trouve le papier plus agréable à manipuler et toucher que n'importe quel autre support, 68% d'entre eux préfèrent conserver une version papier des données importantes. Comme quoi, malgré le discours ambiant, le tout-numérique n'est pas encore pour demain. Et le papier a encore sa justification dans bon nombre d'usages. PRINT POWAAAA !!!! ;-) Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette image est celle d'un iPad... en papier ;-) http://www.iamas.ac.jp/~hisashi_imai11/ipad_papercraft.pdf Source : Inpublishing, "New research shows preference for print"

Sourcefabric propose des outils open-source pour les journalistes et les médias

En voici une initiative qui me plaît bien... Sourcefabric , au nom de l'indépendance des médias, propose des outils open-source pour faciliter le travail des journalistes et des médias, en particulier dans les pays émergents : AirTime pour les radios, NewScoop , un CMS orienté presse SuperDesk , une salle de rédaction intégrée SuperDesk en particulier est encore en développement, mais il s'annonce prometteur. Il va s'agir à la fois d'un environnement de travail éditorial collaboratif et d'une plateforme de publication pluri-média, pour pousser l'information vers tous les canaux disponibles. SourceFabric résume ce paradigme de la façon suivante : ingérer des données : API, données, wires traiter : création, édition, traduction publier : publication, diffusion, dissémination Un bien beau projet ! Superdesk from Sourcefabric on Vimeo . Via Editor & Publisher

Vendez votre magazine en ligne, Madmagz s'occupe de tout...

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Madmagz, la startup française spécialisée dans la réalisation de magazines en ligne, ne cesse d'innover. Après l'ouverture d'une place de marché où les graphistes peuvent vendre leurs créations auprès de la clientèle de Madmagz, voici une nouveauté qui va probablement en séduire plus d'un(e) : une fois que vous avez choisi une maquette et que vous l'avez alimentée, vous pouvez désormais la vendre en ligne, en tout simplicité. En effet, Madmagz s'occupe de tout : encaissement, production, expédition... C'est innovant, tant par la formule que par sa simplicité. Voici un exemple de "Au service du vin", un client qui a déjà choisi cette formule, et dont les lecteurs peuvent commander n'importe quel numéro paru, en version électronique ou en version papier. Une FAQ répond est là pour répondre à toutes vos questions... et il y a même un simulateur pour calculer vos gains. Bravo !!!

La stratégie d'Adobe est-elle la bonne ?

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Tremblement de terre hier chez Adobe... Les (mauvaises) nouvelles sont tombées telles un couperet. Arrêt de Flash mobile, recentrage sur le HTML 5, "focus" sur la publication numérique à tous les niveaux... et surtout, 750 licenciements aux USA et en Europe. Mes pensées vont tout d'abord à ces salariés... J'espère que cette stratégie paiera, sincèrement. Sur le HTML 5 je n'en doute pas.Adobe a tout intérêt à s'ouvrir à ce format, et à convertir ses outils de publication à ce standard. Il ne faut pas pour autant casser l'acquis, en déstabilisant tous les producteurs de contenus qui utilisent Flash, et qui en sont très content. La transition ne sera pas évidente... Non, mon inquiétude concerne plutôt les outils de publication traditionnels, Indesign, Photoshop et Illustrator au premier plan. Les annonces d'hier ont montré très clairement une volonté d'orienter la CS vers la publication numérique, destination tablettes, smartphones et terminaux co

Who's next ? Silverlight !

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Flash a du plomb dans l'aile... Adobe vient de le priver de smartphones et de terminaux connectés, TV en tête. Le HTML 5 s'impose comme le nouveau standard, dans un univers où tout le monde semble d'accord pour renier les plugins, dans en mesurer toutes les conséquences. Dans un tel contexte, on peut légitimement s'interroger sur l'avenir de Silverlight, la tentative de Microsoft pour contrer Flash. Si Flash est menacé, alors qu'il est véritablement utilisé par des milliers de développeurs, et que son plugin équipe une majeure partie des PCs, alors il est logique que Silverlight le soit, lui qui peine à convaincre un public qui n'a toujours pas bien compris à quoi il servait. C'est la question que pose Mary Jo Foley dans ZD net. A suivre...

Rumeur : Adobe abandonnerait le Flash mobile player

Plusieurs sites web relayent depuis ce matin une rumeur comme quoi Adobe se préparerait à abandonner son lecteur Flash mobile. Voilà qui est nouveau, sans être toutefois surprenant. Apple a d'emblée rendu Flash un peu has-been lorsqu'elle a décidé d'en faire l'impasse sur iOS, privilégiant son propre environnement de développement pour les apps. L'HTML 5 s'est alors imposé comme une alternative pour produire des sites mobiles multi-plateformes, au look & feel similaire aux apps. Du coup, l'industrie et les clients semblent se réorienter massivement vers ce format, au point qu'Adobe réduise ses ambitions concernant son environnement Flash. Cela ne signifie toutefois pas qu'il va disparaître du jour au lendemain ; le Flash a de beaux restes, et une vraie maturité, grâce à plus d'une décennie d'existence. A celles et ceux qui opposent les 2 langages, je répondrai que HTML 5 et Flash sont pourtant complémentaires, du moins aujourd'hui

Scribydoo : plateforme collaborative pour favoriser l'écriture des enfants

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Le web est un terreau fertile pour les idées les plus originales. Au gré de mes lectures du soir, je suis tombé sur Scribydoo. Il s'agit de l'initiative d'un papa qui a mis au point une plateforme sur laquelle des enfants, qu'ils se connaissent ou non, peuvent écrire une histoire à plusieurs. Sur le principe du "passe à ton voisin" ;-) C'est simple, malin et tout bête. Mais il fallait y penser. Le résultat est surprenant : on peut lire des extraits à cette adresse :  http://www.scribydoo.com/stories En fonction de leur degré de participation, les enfants progressent en atteignant des niveaux, figurés par des bonbons. Ils commencent "Petit Poucet" et finissent "Harry Potter". Voilà une idée originale qui pourrait inciter bon nombre d'instits à utiliser le web pour jouer avec leurs élèves sur le côté ludique de l'écriture. Piocher un début d'histoire qui m'inspire, ajouter ma contribution, le passer à un autre en

A lire : un article de ProPrint concernant le web-to-print et les imprimeurs

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ProPrint, un webzine australien consacré à l'imprimerie, vient de publier un article de fond très intéressant. Dans ce papier, l'auteur s'interroge sur le fait que beaucoup de "petits" imprimeurs pensent encore que le web-to-print est réservé aux "gros". Il propose ainsi une analyse du marché australien, parsemée de nombreuses études de cas, pour démontrer que, non, le w2p n'est pas l'apanage des énormes imprimeries. Et qu'il constitue une belle opportunité pour les petits imprimeurs à condition qu'ils aient une stratégie adaptée. Par ailleurs, une bonne partie de l'article fait le tour des offres proposées par les constructeurs ; même si cela est adapté au marché australien, je suis sûr que cela donnera des idées à certains d'entre vous : EFI + Ricoh Kodak Storefront Konica Minolta RedTie (Royaume-Uni) HP Fuji Xerox OnLine Print Solutions (OPS) Lire l'article (en anglais) : "Clicking with your custome

Web-to-print : Pressero démontre comment le HTML 5 va supplanter Flex

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Silicon Publishing, Kinetics, Adobe... je vous parle depuis quelque temps de ces initiatives d'éditeurs qui essayent de reproduire en HTML 5 des interfaces sophistiquées jusque-là proposées uniquement en Flex, dans le but de faciliter l'usage du web-to-print. Aleyant, un poids-lourd américain en matière de storefronts web-to-print clés-en-mains pour imprimeurs (sous la marque Pressero ) vient de frapper un grand coup. Sur leur blog, ils viennent en effet d'annoncer un nouvel éditeur HTML 5 appelé Interactive Designer. Pas de démo, mais juste des captures d'écrans qui montrent à quel point l'éditeur a placé la barre haute ! Interface léchée, look and feel très proche du Flex, fonctionnalités et commandes totalement cohérentes avec les habitudes de la bureautique... Cela ouvre de nouvelles perspectives pour les années à venir, à la fois en matière d'ergonomie, mais aussi en termes de fonctionnalités (on se rapproche de plus en plus d'un Indesign-light en

En matière de marketing et de marque, tout ne se mesure pas.

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KPI*, ROI**, ROMI***, ces acronymes un peu barbares font désormais partie du vocabulaire de tout bon marketeux qui se respecte. Les réductions budgétaires et la rationalisation des dépenses ont progressivement imposées aux directions marketing de justifier chaque investissement, en prouvant son intérêt et sa rentabilité. Cela va même au-delà de la preuve : on en est aujourd'hui au stade de la démonstration mathématique, le A+B de la justification de la moindre dépense. A mi-chemin entre la logique comptable et le pragmatisme des DSI, les responsables marketing ont donc commencé à raisonner petit-à-petit comme si tout fonctionnait à l'image du web... et de ses analytics . Il faut dire que c'est diablement pratique : vous concevez une campagne de liens sponsorisés sur Google, et quasi en temps réel, vous savez tout du comportement de vos visiteurs, et de la rentabilité de l'opération. Et vous pouvez ainsi apporter à vos supérieurs de magnifiques diagrammes animés.

Les 4 axes du web-to-print

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On m'interroge assez régulièrement sur les différentes déclinaisons du web-to-print, car sous ce terme se cache aujourd'hui un véritable maquis d'usages et d'applications. Afin d'éclaircir les différents concepts, je vous propose le schéma suivant. Il présente les 4 axes d'usage du web-to-print. En effet, seul, le web-to-print n'est qu'un procédé technique qui consiste à modifier depuis le web un document destiné à être imprimé. Typiquement, il s'agit de permettre l'édition dans un navigateur web de la matrice d'une carte de visite, pour qu'elle puisse être imprimée après personnalisation. Mais le web-to-print "seul" n'existe quasiment plus en réalité. Il n'a quasiment plus aucun intérêt pris isolément. Il s'est combiné au fil des ans à des technologies émergentes pour répondre à des besoins différents. C'est ce que représente mon diagramme : web-to-print + CMS = PrintCMS. Les systèmes de gestion de co

Wedia lance une plateforme de marketing asset management

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Héhé, je suis très heureux de vous faire part de la naissance d'un nouveau bébé chez Wedia. Un sacré beau bébé même ;-) Communiqué de presse du 31/10/2011 "Wedia annonce le lancement de la v10 de Wedia CrossMedia, plateforme de marketing asset management print+web+mobile. L'éditeur présente cette plateforme comme la première 'permettant de réaliser efficacement des supports de campagnes multicanal personnalisés et conformes à la charte graphique de l'entreprise : print ( flyers, brochures, catalogues, PLV), web (emailings, mini sites, sites corporate, sites produits) et mobiles (sites, application, SMS, code 2D...). 'Avec Wedia CrossMedia, les entreprises peuvent enfin, décliner localement un marketing conçu globalement, garantir l'intégrité de leur marque et des messages sur l'ensemble de leurs territoires, gagner en réactivité et, surtout, organiser efficacement la complémentarité et les rebonds entre les différents supports de ces campagnes mul