A quand un logiciel de PAO mêlant CSS, XHTML et WOFF ?
Les logiciels de PAO évoluent sans cesse au fil des ans : nouvelles fonctionnalités, sophistication toujours plus avancée, intégration dessin vectoriel / mise en page / retouche photo plus poussée... et bien sûr, ouverture vers la publication multicanal. Mais le paradigme de base n'a jamais évolué : bien qu'ils permettent de générer des contenus pour le web ou les tablettes ardoises, les logiciels de PAO restent structurellement optimisés pour le print. Dans un sens, c'est logique. Mais ce principe historique constitue, à mon sens, un frein majeur dans l'évolution des techniques de PAO.
Au cours des dernières années, le web a amorcé sa mutation : les nouvelles normes du HTML et l'évolution des CSS autorisent désormais des mises en page (web) sophistiquées, avec des effets typographiques avancés. Il s'agit d'une véritable convergence du web vers le print pour que le rendu des pages électroniques se rapprochent au plus près des habitudes acquises dans les formats papier.
Aujourd'hui, Adobe a annoncé une nouvelle norme en matière de CSS pour ajouter de nouveaux effets d'habillage de texte destinés à améliorer le rendu des pages web. L'objectif est clair : rendre le passage du support papier au support électronique (web, smartphone ou tablette) aussi transparent que possible pour le lecteur. Et si possible, en utilisant les normes qui sont en train de s'imposer de façon universelle sur le web.
L'enjeu est phénoménal : ces nouveaux standards vont dicter les règles en matière de mise en page pour les années à venir, voire décennies.
D'où mon interrogation : à quand un logiciel de PAO qui s'ouvre au XHTML, aux CSS et au WebOpenFont ? Quand Adobe et Quark vont-ils cesser de produire des formats de fichiers propriétaires pour enfin adopter des standards universellement reconnus ?
Remplacez un fichier .indd ou un fichier .qxp par un fichier XHTML, gérez les effets de mise en page via des CSS, importez des images au format PNG et des illustrations en SVG et en sortie, produisez un PDF-X. Techniquement, je ne vois pas aujourd'hui d'objection majeure à cela, du moins pour des mises en page relativement classiques.
Cela présenterait une avancée majeure dans plusieurs domaines :
Au cours des dernières années, le web a amorcé sa mutation : les nouvelles normes du HTML et l'évolution des CSS autorisent désormais des mises en page (web) sophistiquées, avec des effets typographiques avancés. Il s'agit d'une véritable convergence du web vers le print pour que le rendu des pages électroniques se rapprochent au plus près des habitudes acquises dans les formats papier.
Aujourd'hui, Adobe a annoncé une nouvelle norme en matière de CSS pour ajouter de nouveaux effets d'habillage de texte destinés à améliorer le rendu des pages web. L'objectif est clair : rendre le passage du support papier au support électronique (web, smartphone ou tablette) aussi transparent que possible pour le lecteur. Et si possible, en utilisant les normes qui sont en train de s'imposer de façon universelle sur le web.
L'enjeu est phénoménal : ces nouveaux standards vont dicter les règles en matière de mise en page pour les années à venir, voire décennies.
D'où mon interrogation : à quand un logiciel de PAO qui s'ouvre au XHTML, aux CSS et au WebOpenFont ? Quand Adobe et Quark vont-ils cesser de produire des formats de fichiers propriétaires pour enfin adopter des standards universellement reconnus ?
Remplacez un fichier .indd ou un fichier .qxp par un fichier XHTML, gérez les effets de mise en page via des CSS, importez des images au format PNG et des illustrations en SVG et en sortie, produisez un PDF-X. Techniquement, je ne vois pas aujourd'hui d'objection majeure à cela, du moins pour des mises en page relativement classiques.
Cela présenterait une avancée majeure dans plusieurs domaines :
- un logiciel unique permettant de produire des contenus adaptés à tous les types de support de façon native, sans nécessité d'utilitaire de conversion ;
- la disparition de formats de fichiers propriétaires et fermés ;
- des technologies plus légères, probablement adaptables sous forme de webapp ;
- la possibilité de déployer des technologies web-to-print en s'affranchissant des moteurs de composition, indispensables pour transposer des fichiers print pour le web ;
- une véritable ouverture à la publication multicanal à la source.
Alors, mesdames et messieurs d'Adobe et de Quark, c'est pour quand cette véritable révolution ? Ne traînez pas trop : si vous ne faites rien, cela viendra probablement du monde de l'open-source, via par exemple un logiciel comme Scribus ou une webapp...
Wait and see...