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Affichage des articles du septembre, 2020

Comprendre les différents types d'éditeur en ligne disponibles sur le marché du web-to-print

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  Quand on est imprimeur et qu’on veut se lancer dans l’imprimerie en ligne, la question de la personnalisation sur le web se pose très rapidement… Comment proposer des modèles à personnaliser à ses clients ? Ou comment permettre à des entreprises en B2B de gérer la personnalisation en ligne de leurs contenus éditoriaux ou supports marketing auprès de leurs filiales ou de leurs franchisés ?  Parmi la jungle des solutions disponibles sur le marché, difficile de s’y retrouver, d’autant que les prix peuvent varier de 1 à 10 pour des fonctionnalités – en apparence – très similaires ! Alors pour vous aider à vous y retrouver, voici quelques éclairages sur les différentes technologies de personnalisation en ligne, et les applications auxquelles elles répondent…   Soulevez le capot La clé pour comprendre les différences entre les offres disponibles sur le web réside sous le capot, dans leur moteur. Comme son nom l’indique, un éditeur de web-to-print va consister en un système à deux éta

La marketplace Adobe Creative Cloud, nouveau terrain de chasse des revendeurs pour les imprimeurs en ligne

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  Les revendeurs restent un marché privilégié de l’imprimerie en ligne. Parce qu’ils sont à la fois prescripteurs et donneurs d’ordre, ils consomment encore un gros volume d’imprimés par an, avec une fidélité plus forte que les autres typologies de clients, et c’est pour cette raison qu’ils sont choyés par les opérateurs du web-to-print. Mais au fil des ans, les opérateurs ont adoptés peu à peu les mêmes stratégies marketing pour adresser cette clientèle, que ce soit en ligne ou sur des médias plus traditionnels. Cela m’a particulièrement frappé lors de la dernière édition du salon C! Print : là où 5 ans auparavant on ne comptait que 2 ou 3 imprimeurs en ligne, plus d’une dizaine de sociétés se bousculaient pour proposer leurs services aux graphistes, agences de communication et designers, avec des offres et des tarifs très similaires.   Alors comment se différencier dans cet univers hautement concurrentiel ? En matière de marketing, je considère depuis toujours que plus vous ser

Pimp my coffin… ou quand la personnalisation s'invite dans l'art funéraire

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  La personnalisation de masse ne concerne pas que les produits grand public, l’impression traditionnelle ou les objets publicitaires. Les nouvelles technologies d’impression permettent désormais de réaliser des papiers peints à la demande, mais aussi – cela surprend un peu au début – des cercueils personnalisés. J’avais entendu parler de cette initiative, et je viens de tomber sur un article de la revue WideFormatOnline consacré à la société LifeArt. Basée en Angleterre et en Australie, cette compagnie vient de recevoir le prix « Silver Winner 2020 » pour son initiative qui associe eco-responsabilité (ses produits sont basse-émission de CO2) et personnalisation, grâce à la combinaison des technologies d’impression Agfa et de l’éditeur web-to-print Chili Publish. Au premier abord, c’est clair que ce n’est pas un sujet glamour… mais quand on y réfléchit, je trouve qu’il y a matière à être inspiré. Pourquoi l’art funéraire échapperait-il à cette tendance à la personnalisation de masse

Retrouvez-moi sur Apple Podcasts dans une émission consacrée au web-to-print

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  En complément du blog, du flux RSS et des publications Linkedin, je continue de publier régulièrement des podcasts consacrés à l’actualité du web-to-print et de l’imprimerie en ligne. Pour en faciliter la consultation (gratuite), je suis très heureux de vous annoncer que vous pouvez désormais les écouter sur Apple Podcasts, sur votre smartphone, tablette ou desktop… Ça sera plus simple !   J’espère que ce format vous intéressera… Voici le lien pour y accéder :  https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-podcast-du-web-to-print/id1531609089    

Le web-to-print évolue à l'heure du no-code / low-code

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    Pendant longtemps, voire quasiment depuis toujours, se lancer dans l’imprimerie en ligne ou la personnalisation de masse impliquait de développer soi-même une grande partie de sa plateforme, soit pour intégrer des briques logicielles existantes, soit pour créer sa propre solution « from scratch », soit pour faire un mix des deux. Avec à la clé, tous les affres du développement logiciel : maintenance, debugging, gestion des mises à jour, des changements de framework, itération des améliorations, problèmes de sécurité… Bon nombre d’imprimeurs en ligne m’ont confié qu’au fil des années, ils ont l’impression d’être ainsi devenus des éditeurs de logiciels, plus que des imprimeurs.   On le voit d’ailleurs dans la composition des équipes dans les entreprises qui font de l’imprimerie en ligne : qu’ils soient internalisés ou outsourcés, il y a de plus en plus de développeurs… ce qui entraîne la nécessité de disposer de chef de projet ou de product owners pour les encadrer, spécifier le

USA : les imprimeries dotées d'un site de vente en ligne ont limité l'impact de la crise selon Keypoint Intelligence

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  Dans un article publié sur le site What They Think, le cabinet d’étude Keypoint Intelligence analyse – sur la base d’un questionnaire – l’impact de la crise du Covid sur la production d’imprimés aux Etats-Unis. Globalement, entre avril et juin, les revenus des imprimeurs interrogés ont diminué de 27% par rapport à la même période sur l’année 2019. Sur cette même période, l’analyste constate que les volumes de commandes en eCommerce ont diminué de 22% en B2B, et 20% en B2C… mais que le revenu des imprimeurs dotés d’un site de vente en ligne est supérieur de 29% à celui de ceux qui n’en ont pas… Qu’en conclure ? Même si les volumes de commandes ont baissé pendant la pandémie, les achats résiduels se sont portés en priorité sur le web, avec des paniers plus importants. Ce qui explique probablement que, malgré une baisse du nombre de commandes, les revenus soient supérieurs.    Concrètement, pour moi cela confirme que le canal de vente en ligne joue un rôle d’amortisseur, car il of

En France, l'activité de l'imprimerie en ligne revient au niveau d'avant-confinement

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L'imprimerie en ligne montre des signes encourageants en cette rentrée : malgré l'impact considérable de l'arrêt de la filière évènementielle, et les conséquences d'une saison touristique en demi-teinte, plusieurs signaux indiquent que l'activité retrouve un niveau proche de la fin du mois de janvier 2020, avant le confinement. Les chiffres d'audience donnés par Semrush (donc forcément à prendre avec des "pincettes" compte-tenu du fait qu'il ne s'agit pas d'audiences vérifiées ni de données publiques des compagnies) montre que le nombre de sessions en août dépasse celui de janvier, et tend à se rapprocher de celui de février. En juin, la fréquentation avait même dépassé celle de février. Cela montre un véritable regain d'intérêt des clients pour les sites d'imprimerie en ligne, probablement la résultante de deux facteurs : reprise d'activité d'une partie de la clientèle existante de ces sites, sous l'effet soit d'une

Fusion de Precision Printing, ProCo et Prime Group au Royaume-Uni pour créer un nouveau leader de l'imprimerie et du print-on-demand

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  La crise que nous traversons n’aura pas fait qu’accélérer la digitalisation du parcours d’achat. Elle accélére aussi les fusions pour créer des structures plus fortes et plus résilientes. Dernière annonce en date, la fusion au Royaume-Uni de 3 leaders de l’imprimerie, Precision Printing (Londres), ProCo (Sheffield) et PrimeGroup (Notthingham) qui deviennent Precision ProCo Group. Ce regroupement renforce le parc machine du groupe, avec une mise en commun de moyens considérables, et ouvre de nouveaux débouchés, que ce soit en impression traditionnelle ou en imprimerie en ligne, la nouvelle entité disposant d’une vitrine bien connue outre-Manche, Where The Trade Buys. L’objectif annoncé par les dirigeants du groupe est d’atteindre les 100 millions de livres de revenu sous 3 ans. Gary Peeling, devient PDG du groupe tout en assumant des responsabilités de l’imprimerie en ligne  Where The Trade Buys. Jon Bailey, PDG de ProCo devient directeur de l'exploitation et Jon Tolley, PDG de

Le VIGC lance un Hackathon dédié à l'imprimerie et aux arts graphiques

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  Les 12 et 13 octobre prochains, les membres hyper-dynamiques de l’association belge VIGC lancent un hackathon avec EY. L’objectif ? Imaginer le futur de l’industrie des arts graphiques, en se concentrant sur l’innovation. Pendant 24 heures, des équipes constituées de startups, scale-ups, entreprises et étudiants vont collaborer autour de projets innovants pour imaginer « le monde d’après » de l’imprimerie, avec l’aide de coaches et professionnels pour les épauler. A l’issue de ce hackathon, les projets seront analysés par un jury d’experts…   J’adore le principe, et je pense que beaucoup d’associations françaises devraient s’en inspirer…    Plus d’infos : https://vigc.thefactory.works/