Les imprimeurs en ligne se lancent à l'assaut de la niche des NFT
NFT, cryptomonnaies, Metaverse… le web bruisse de nouveaux concepts que beaucoup d’influenceurs et de « stars » du web voient comme LE nouvel eldorado. Les NFT en particulier : il s’agit d’un nouveau marché de biens virtuels, souvent constitué d’œuvres d’art, de créations, d’éléments de jeux vidéos dont l’exclusivité et l’unicité est garantie par des chaînes de certificats (blockchain). Certains auraient réalisé de véritables fortunes grâce à eux, en vendant leurs œuvres virtuelles sur des places de marché spécialisées ou en spéculant sur le cours de certains artistes…
Le footballeur Neymar s’est ainsi offert deux NFT pour 1,1 million de dollars. Et le gif Nyan Cat s’est arraché à prix d’or. Oui, un GIF…
Personnellement, j’avoue que ce phénomène me dépasse, et que je l’observe avec une grande méfiance. Je considère cet engouement comme un mélange malsain d’ultra spéculation et de pyramide de Ponzi, car je me dis qu’à force de répéter qu’il s’agit du « next big thing », cela va attirer de plus en plus de gogos qui y dépenseront leurs économies, avant que la bulle ne fasse « pchiiiit » et que l’on se rende compte que tout ne repose que sur du vent.
Ou alors je suis un gros boomer qui n’a rien compris, ce qui n’est pas à exclure 😉
Ce que je trouve assez intéressant, c’est que des imprimeurs se sont emparé de ce phénomène pour lancer des boutiques spécialisées.
Et oui, c’est bien joli d’acheter des biens virtuels, mais comment en profiter autrement que sur les réseaux sociaux ou dans les jeux vidéos ? L’impression vient à la rescousse de tous ces « investisseurs », en leur permettant d’imprimer un vrai tirage papier de leur trésor. Dans le monde anglo-saxon, les boutiques en ligne spécialisées se multiplient, en adoptant tous les codes du marché : couleurs flashy, visuels hyper-hype, prix assez élevés…
Difficile de dire si ça marche, mais la promesse est parfaitement adaptée au besoin né de ce nouveau marché. Le process est celui de n’importe quel site web-to-print, mais l’offre produit est limitée aux affiches, posters, canvas, plaques métal/acrylique et quelques objets publicitaires ou textile. C’est de l’hyper-niche, mais plutôt bien fait;
Voici quelques exemples de sites spécialisés :
Vu certains tarifs pratiqués, je pense qu’il y en a qui ont trouvé une niche bien rentable 😂. Mais quand on aime, on ne compte pas !
Certains startupers vont même plus loin, en proposant des tirages acryliques rétro-éclairés comme Nifty DIsplays sur Product Hunt
Sources : Sportune
Crédit : Sportune, FlowNFT, Phygi