e-Commerce : la différence entre Marketing traditionnel et Growth Hacking en deux schémas

Le growth hacking est un terme à la mode, mais il est souvent mal compris. Beaucoup pensent que le growth hacking consiste en un ensemble de méthodes "cradingues", à la limite de la légalité, pour faire de l'audience en mode commando. D'autres, fantasmant sur les réussites de startups emblématiques, imaginent qu'il ne repose que sur de l'instinct, du réseautage et du buzz…

Le growth hacking ce n'est rien de tout cela. C'est un état d'esprit qui consiste à se confronter au marché le plus rapidement possible pour valider ou invalider une stratégie, à tester en petit et à "scaler" lorsque les objectifs sont atteints. Pour cela, il faut connaître les cibles associées à sa stratégie, comprendre les médias qu'elles utilisent, déterminer des objectifs, fixer les indicateurs et les engager très vite pour tester leur réactivité. Avec un Graal unique : l'acquisition.

En quoi est-ce différent du marketing traditionnel ? Au premier abord, cela ne saute pas aux yeux… mais le marketing traditionnel est basé sur une phase d'étude très longue qui débouche généralement sur des campagnes destinées à créer de la notoriété dans l'espoir de faire des ventes. La différence se situe là : en Growth Hacking, on ne pense pas notoriété de marque ou de produits, on pense "acquisition-first", la notoriété venant quasi-naturellement si vous faites bien votre boulot.

Personnellement, j'ajouterai une dimension eCommerce au Growth Hacking : après l'acquisition, il y a le raffinement qui consiste à réduire rapidement les taux d'abandon et de fuite pour augmenter son taux de conversion.

J'ai essayé de résumer cela dans deux schémas…
La séquence de Marketing Traditionnel, focalisée sur la notoriété, avec un risque de forte perte financière en cas de "loupé"

Le workflow "Growth Hacking", focalisé sur l'acquisition de trafic, puis sur la scalabilité