Web2Print painpoints : le data model

 
 
 
Lorsque des imprimeurs se lancent dans le web-to-print, ils ont tendance à se jeter à corps perdu dans la configuration de leur boutique… La facilité (relative) de certains systèmes les incite à paramétrer leurs produits dans tous les sens pour « voir à quoi ça ressemble ». Si le résultat ne tarde pas à se voir, malheureusement, cette approche conduit à des désastres faute d’un élément essentiel à la structuration d’une base produit : le data model.
 
Ce terme désigne l’architecture de la base produit. Concrètement, c’est la façon dont les produits vont être construits, avec quelles options, quels attributs… Ce data model ne sert pas qu’à la configuration des produits : il est également essentiel pour le calcul des prix, car pour un web-to-print moderne, les prix doivent être dynamiques, en fonction des choix en entrée du client…
 
Le data model sert également à définir des règles d’exclusion pour déterminer quelles options ou quels attributs seront incompatibles, et à quel seuil. Par exemple, impossible de combiner un vernis sélectif avec une expédition en rush, ou empêcher de sélectionner un pelliculage sur un papier recyclé. 
 
Créer un data model, c’est long, fastidieux et ça crée des nœuds au cerveau… Mais c’est un pré-requis indispensable à toute configuration, car il permet de savoir précisément comment « câbler » sa plateforme de web-to-print. De surcroît, il permet de documenter précisément la façon dont la boutique a été configurée, ce qui s’avère toujours précieux après quelques années d’activité.
 
Il n’est pas toujours nécessaire de le créer à partir de zéro : souvent, le data model web va reposer sur le data model de l’ERP, ou mieux, va l’aspirer… Mais même lorsque la connexion est automatisée, je recommande de cartographier ce modèle de données pour comprendre comment sont structurées et organisées les informations produits, et comment sont calculés les prix. Et croyez-moi, c’est le genre d’exercice qu’il vaut mieux réaliser avant de démarrer le projet… qu’après !
 
 

via GIPHY